Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Union pour un Centre Indépendant et Humaniste
19 juin 2012

Les valeurs du Centre

 

    

   

Plus les     « valeurs de référence » d’une société sont fortes, moins elles sont    nombreuses. Plus une société multiplie ses valeurs, plus elle devient complexe à ce    niveau de référence de base, plus ces valeurs se diluent en lui faisant perdre son    identité. Elle devient alors incapable, d’une part, de les respecter elle-même en    tant que structure et, d’autre part, de les mettre en pratique sans interférences et    même oppositions entre certaines de ces valeurs qui, au lieu de créer une émulation,    paralysent son fonctionnement.

Dans une société    de liberté revendiquée par le Centrisme, cet axiome est primordial afin de garantir à    tous un maximum de liberté.

Toutes les valeurs    de référence du Centre reposent sur le principe de base : le respect de la vie. Le    respect de la vie c’est donc le respect de l’être qui est détenteur de sa vie    (respect de l’intégrité physique, morale et psychologique).

Le Centre place    l’être humain au centre de tout et en fait, dans la communauté, une personne    humaine, c’est-à-dire le sujet principal de la société qui reçoit de celle-ci    respect, tolérance et solidarité dans sa liberté. Ainsi tous les sujets de la société    (toutes les personnes humaines) qui forment la communauté se doivent respect, tolérance    et solidarité et, en même temps, sont libres. C’est dans ce lien social qu’ils    peuvent le mieux s’exprimer individuellement et collectivement.

Ceci induit les     « supra valeurs » d’une société humaine. La première est le principe,    c’est la Vie. La deuxième est le Bien, la préservation de la Vie. La troisième est    le Sujet central, la personne humaine. Et ces supra valeurs induisent les valeurs    politiques du Centre.

Les valeurs du    Centre se fondent sur l’équité. Car,    ni la vraie égalité, ni la vraie justice n’existent. En revanche, toute société    doit rechercher l’équité, cette justice morale ou naturelle.

Primauté de    l’être humain : Ce n’est pas la primauté du politique sur    l’économique ou le judiciaire, ni le contraire qui est le débat fondamental de nos    sociétés. Non, le fondamental (au sens de fondement de nos sociétés) est la primauté    de l’être humain. Une fois que celle-ci sera, non seulement, reconnue mais effective    alors tous les autres débats annexes auront connu, naturellement, leurs résolutions.

Cet être humain    doit est reconnu comme une personne, c’est-à-dire libre et responsable (certains    emploieraient les mots de droits et de devoirs) dans le cadre d’une communauté    réunie par un lien social.

A l’opposé de    cet individualisme où la liberté fait nécessairement équipe avec la responsabilité,    certains prétendent que le groupe, la collectivité doit primer sur l’individu.    C’est même cette structure et cette organisation sociale qui ont dominé pendant des    siècles. Pourtant, il semble évident que sans respect de l’individu, aucun    collectif ne peut se justifier en tant que ce dernier agit pour le bien de tous, au moins,    en théorie. Dès lors, l’équation ne peut être un collectif d’où résulte    l’individu mais bien l’individu d’où résulte un collectif. Ce n’est    qu’en respectant l’individu que l’on peut fonder le vrai lien solidaire qui    est à la base d’un vrai collectif, c’est-à-dire admis et respecter par tous.    Sinon, cela s’appelle une contrainte dont on ne peut espérer, au mieux, une révolte    légitime, au pire, une soumission.

Cela ne légitime    pas pour autant un individualisme égocentrique. Car la liberté dans la responsabilité    induit un devoir de solidarité qui est une autre manière de reconnaître la primauté de    l’être humain.

Le Centre propose    une vraie politique de la vie, de sa défense, de sa protection et de son développement.    Cette éthique promue ne se télescope absolument pas avec la liberté de la personne    quant à son corps et à ses décisions qui la concerne.

Néanmoins, le    développement des sciences, notamment des sciences de la vie, impose que le postulat de    la protection de la vie – et donc de la personne – soit la base de la réflexion    éthique. Il ne s’agit pas d’interdire les choix qui relèvent de la personne    mais d’empêcher les expérimentations et les commercialisations de l’humain    dans un but uniquement financier.

Réunir et    unir : tout se fera en commun et il    faut donc réunir les femmes et les hommes et les unir dans un but identique    d’établissement de la meilleure société possible.

Liberté et    solidarité : un maximum de liberté dans la solidarité ; un maximum de    solidarité préservant la liberté.

Respect et    tolérance : respecter l’autre, c’est lui donner sa qualité    d’être humain à part entière et le reconnaître tout autant que se reconnaître    soi-même son égal ; tolérer l’autre, c’est respecter ses différences    parce que cet autre respecte les miennes.

Le respect est    fondamental dans les rapports humains. C’est la pièce maîtresse autour de laquelle    s’articule la liberté, la solidarité et la tolérance. Il permet de créer un    véritable lien social au sein d’une communauté. C’est tellement vrai que    lorsque celui-ci n’existe pas, il faut malheureusement créer un catalogue sans fin    de droits et de devoirs chapeauté par tout un système d’interdictions. Dans nos    sociétés actuelles, comme le respect existe peu (et qu’il a même tendance à    régresser du fait d’une valorisation jusqu’au-boutiste de l’individualisme    hédoniste), on réglemente les rapports sociaux et les rapports directs entre deux    individus, non pas par un lien social humaniste, mais par ce catalogue de droits et de    devoirs qui n’en finit pas de s’allonger au fur et à mesure que la relation    sociale se distend. Doit-on se féliciter, comme certains, de ce recours sans fin à ce    juridisme qui aboutit à édicter sans cesse de nouvelles interdictions,    l’interdiction étant, dans nos sociétés, le moyen le plus simple - le plus    simpliste - et le plus expéditif qu’ait trouvé l’Etat de régler un problème,    règlement qui, bien entendu, n’en est pas un dans la réalité. Ce catalogue de    droits et devoirs n’est que la preuve de l’impuissance de nos sociétés à    organiser harmonieusement les rapports entre leurs membres alors que les tenants de ce    juridisme élevé au rang étrange de lien social parlent d’avancée de la    civilisation ! Le respect devrait être la règle et les droits et les devoirs,    l’exception. Alors, et seulement alors, nous serions dans une société totalement    respectueuse de l’Humain. Comme le dit si bien Aristote, « Quand les hommes    sont amis, ils n’ont plus besoin entre eux de justice ».

En matière de    mœurs où les évolutions sont diverses et nombreuses, la société doit adopter le    double principe de la tolérance dans le respect de la personne. Chaque être humain a le    droit de choisir sa vie tant que celle-ci s’inscrit dans la tolérance qu’il    doit en retour de celle qu’il a reçu et dans le strict respect de la personne et    donc de sa vie.

Le respect de la    personne concerne aussi bien son intégrité physique que psychologique ainsi que sa    liberté. Dans toutes les questions de société, et notamment en matière de    biotechnologies, cette vision doit être la base sur laquelle se forme le débat.

Responsabilité : être responsable, c’est prendre notre destin en    main, faire en sorte d’améliorer les choses, permettre au monde de progresser vers    les valeurs de liberté, de solidarité, de respect et de tolérance, de bâtir un monde    sûr, respectueux de tous les êtres humains, préservant la nature, préparant    l’avenir des futures générations.

Individualisme    et lien social : l’individualisme, c’est garantir à    l’individu son identité propre et la respecter dans tous les domaines (politique,    économique, social, etc.) mais tout en l’incluant dans le lien social, donnée    fondamentale de la vie en société. Car le lien social, à l’opposé d’un    contrat social fait de droits et de devoirs si étendus aujourd’hui (et    malheureusement nécessaires dans la plupart des cas) est une adhésion volontaire de    chacun à la société et une charte collective de vie. Ce lien social est d’autant    plus fort et plus indestructible qu’il est accepté volontairement.

Individualisme et    solidarité ne sont pas du tout antinomiques, bien au contraire, ils sont à la base de    toute société équilibrée. L’individualisme garantit une liberté à    l’individu, lui permettant de s’épanouir le plus complètement possible dans un    environnement harmonieux et donc de vouloir faire le bien, ce que tend à faire tout être    humain heureux, et donc à se sentir solidaire des autres. De la même manière, une    solidarité totale permet de donner à tout être humain ce qu’il faut pour    qu’il trouve son épanouissement personnel et qu’il se réalise le plus    complètement possible, donc à être le plus libre possible.

Cette théorie des    deux extrêmes complémentaires permet de faire coexister les deux tendances naturelles de    l’être humain : un désir d’autonomie et un désir de partage avec les    autres êtres humains. Si l’individualisme ne trouve pas sa complémentarité dans la    solidarité, si la solidarité ne s’harmonise pas avec l’individualisme, la    société est alors déséquilibrée. Il faut être vigilant pour que l’un ne domine    pas l’autre et que ce déséquilibre ne puisse rompre cette harmonie.

L’individualisme    et le lien social font de l’être humain, une personne humaine. Ce personnalisme est    primordial pour comprendre la place de l’être humain dans la société.

Mise en commun : personne ne s’en sortira de son côté, de même    qu’aucun peuple, fut-il le plus puissant de la planète ne le peut. Il faut donc agir    ensemble, mettre en commun le formidable génie humain pour bâtir la meilleure société    possible, le meilleur monde possible.

Fraternité    internationaliste : c’est dans la réunion du monde entier que l’on    construira la meilleure société possible pour tous, en s’organisant ensemble, en    s’alliant, en se fédérant puis en en se fondant dans une même collectivité    mondiale. Cette fraternité passe évidement par la construction d’une Europe    fédéraliste, le grand défi du début du XXI° siècle pour tous les pays européens    mais également par la mise en place d’une véritable gouvernance mondiale, prémisse    d’une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre. Ceci n’est pas une    douce utopie, c’est une exigence incontournable pour l’avenir de    l’Humanité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Union pour un Centre Indépendant et Humaniste
  • Ce blog est ouvert à toutes les personnes centristes, humanistes et indépendantes de tous partis politiques. Nous devons remettre le citoyen au centre de nos actions. Nous nous devons être au plus proche du peuple.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité