Assemblée nationale : Jean Lassalle restera
Assemblée nationale : Jean Lassalle restera indépendant - LaRepubliquedesPyrenees.fr http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/06/21/,1088228.php
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Bayrou : une défaite admirable - AgoraVox le média citoyen: http://bit.ly/KXeshq
Tele : a quand le handicap en plein ecran ? http://informations.handicap.fr/art-accessibilite-20-4931.php
J.-F. de la Rivière handicap et entreprise - Toulouse : LaDépêche.fr http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/19/1381172-j-f-de-la-riviere-handicap-et-entreprise.html via @ladepeche_fr
Déclaration universelle des droits de l'homme http://www.un.org/fr/documents/udhr/
Centre et régime politique
L’espace naturel du Centre est la démocratie représentative et participative. Représentative parce que la conduite des affaires de la cité requiert un service à plein temps de femmes et d’hommes qui font de la politique une activité principale ou à part entière pendant la durée de leurs mandats électifs, déchargeant ainsi les citoyens de cette gestion difficile et souvent harassante. Participative parce que la délégation de pouvoir ne peut être un blanc-seing donné à des représentants qui n’ont de compte à rendre qu’une fois tous les quatre ou cinq ans. Participative, encore, parce que la décentralisation des décisions doit permettre de responsabiliser les personnes dans leur vie quotidienne et leur donner le pouvoir de prendre directement un certain nombre de décisions.
Le Centre milite pour une démocratie où les différents pouvoirs sont bien délimités et séparés. Conscient qu’il faut un exécutif fort, il admet un Président de la République doté de nombreuses prérogatives et élu au suffrage universel direct. Néanmoins, il souhaite que sa fonction soit équilibrée par un réel pouvoir des assemblées élues par le peuple et, en particulier, de l’Assemblée Nationale. La démocratie représentative et participative nécessite une dualité président (qui a l’autorité) – assemblée (qui fait la loi) qui dirige.
De même, le Centre souhaite que la représentation parlementaire soit la plus fidèle à la sociologie et à la diversité de la population. Il revendique, dès lors, une élection législative à forte dose de proportionnelle, non pas pour désorganiser l’action des députés mais pour que ceux-ci soient le reflet fidèle du pays ce que ne permet absolument pas un régime électoral majoritaire. L’important est que les citoyens se retrouvent tous dans la Représentation nationale. C’est une exigence d’une démocratie moderne et dynamique.
La démocratie du XXI° siècle ne peut demeurer dans des schémas dépassés et dans une frilosité en regard des défis qui nous attendent. Au lieu de décourager le citoyen de s’intéresser à la politique, il faut lui redonner le goût d’y participer en lui montrant qu’il existe une vraie démocratie représentative et participative, transparente, honnête et uniquement tournée vers le bien être de la communauté qu’elle organise et qu’elle représente. Cette modernisation des institutions n’est pas souhaitable, elle est absolument indispensable.
Le Centre de la vie politique
Si l’on veut vraiment agir pour le bien de la communauté et non pas transformer la politique en simple jeu où il suffit de promettre tout et n’importe quoi afin de se faire élire, la réalité politique de la meilleure organisation de la société se trouve et se trouvera sans doute encore pour très longtemps dans les solutions proposées par le Centre. Un Centre évidemment dynamique et non pas conservateur ou rétrograde.
Centre droit si l’on estime que l’initiative individuelle, découlant de la liberté est de Droite tout comme le fait que l’existence de leaders, est incontournable en l’état des sociétés mondiales. Centre gauche si l’on pense que la tolérance et la solidarité, absolument nécessaires dans toute société qui s’enorgueillit d’une volonté de créer un lien social fort, sont des valeurs de Gauche. Centre chrétien si l’on se rappelle que le message de Jésus nous invite à ces valeurs de Droite et de Gauche. Centre laïc si l’on songe que liberté et tolérance font que chacun, dans le cadre du respect des autres et des valeurs démocratiques, doit être libre de mener sa vie comme il l’entend et sans interférences des idéologies politiques et religieuses. En un mot, Centre.
Cette démonstration que le Centre est du centre et doit le rester fera sourire beaucoup de monde, notamment ceux qui observent le monde politique. Les tiraillements constants qui agitent tous les courants de la vie politique et plus particulièrement le Centre rendent souvent ce positionnement difficile voire impossible. Dès lors, le Centre est parfois de gauche et plus souvent de droite. Mais, ce balancier est sans doute aussi un des éléments constituants d’un Centre minoritaire électoralement parlant. Si le Centre était majoritaire lors des élections (avec un système de représentation proportionnelle), alors ce sont les formations de droite et de gauche qui feraient sans doute le balancier que l’on observe pour le Centre. D’autant que le Centre se veut être un espace de consensus qu’il recherche avec tous ceux qui souhaitent travailler avec lui. De ce point de vue, il est, n’en déplaise à ses détracteurs, à la fois centre droit et centre gauche dans le sens où certaines de ses décisions sont plus à droite que d’autres et inversement, certaines sont plus proches de la gauche. Et c’est évidemment sa vocation d’être, à la fois, la droite et la gauche du centre politique. C’est le sens de l’appellation « libéralisme social ».
La seule chose que le Centre ne doit pas faire, c’est perdre sa personnalité, se diluer dans des partis de droite ou de gauche, devenir leur obligé. Malheureusement, l’histoire politique montre qu’il en a été ainsi, parfois pour des raisons politiques qui méritent discussion, souvent pour des questions d’ambitions personnelles moins convaincantes, étant entendu, toutefois, que l’ambition personnelle ne peut pas toujours être discréditée. Les femmes et les hommes politiques désirent exercer le pouvoir pour mettre en pratique leurs idées. Et lorsque cette possibilité se présente, certains ne peuvent la refuser.
Une dynamique politique
On a coutume de dire que le gouvernement se fait « au centre » dans la plupart des pays du monde mais que les électeurs choisissent des partis de droite ou de gauche qui proposent des programmes marqués fortement par un côté ou l’autre de l’échiquier politique, par un discours souvent extrême et intolérant mais qui, une fois aux affaires, ne peuvent que gouverner au juste milieu (1).
Ce choix des électeurs (qui ne sont même pas dupes de cette duplicité de la rhétorique politique !), doit-on s’en féliciter comme une vitalité de la démocratie ? Elire des gens à la tête du pays pour faire une politique qu’ils rejettent n’est-il pas inconséquent ? Sans doute l’illusion que tout va changer et aller pour le mieux fonctionne dans l’inconscient collectif d’un peuple qui espère en l’avenir radieux lors de chaque élection ou alternance politique.
Cependant, cela ne rend pas la gestion politique plus facile, au contraire. Pire, cela induit une distorsion qui grève l’efficacité politique et, in fine, ne permet pas de mettre en place la meilleure société possible.
Dès lors, la dynamique issue d’une telle élection est une fausse dynamique qui va encore plus décevoir les électeurs. Et de déceptions en déceptions, ceux-ci se réfugient dans un rejet de la « classe politique », dans l’abstention, dans le vote ultra ou dans l’idée que rien ne peut changer en bien. Voilà les dégâts occasionnés par de telles pratiques dont souffre en particulier une dynamique centriste, hypothéquée par ces hypocrisies.
Bien évidemment la responsabilité ne vient pas seulement des électeurs qui se trompent ou des partis qui les trompent mais aussi de ce Centre qui peine à exister en tant que force dynamique et dont les responsables ont souvent montré plus d’envie d’honneurs que de fidélité politique. Encore qu’il ne faille pas oublier que le Centre, dès lors qu’il n’est pas la force politique principale, se doit d’être une force d’appoint du ou des partis dominants afin d’infléchir leur politique vers le centre. Comme tout parti, ce n’est que lorsqu’il est dominant qu’il va faire venir à lui des formations de droite et de gauche sur son programme.
La clé de la bonne gouvernance
C’est avec le Centre, aujourd’hui dans le monde et dans nos sociétés, que tout se passe de constructif en politique. Car, c’est débarrassé de tout extrémisme et de tout clientélisme que la politique est le plus efficace possible et c’est bien cela l’essentiel : qu’une politique soit le plus efficace possible.
C’est par le Centre et rien que par le Centre que se trouve aujourd’hui et pour longtemps encore la clé de la bonne gouvernance des peuples du monde entier. Ce n’est que dans un mélange de liberté et de solidarité, d’individualisme et de lien social, de responsabilité et d’assistance que l’on établira la meilleure façon de gouverner dans le respect des êtres humains.
Cette évidence n’est pas nouvelle mais elle est là quoi qu’en pense tous les détracteurs de cette bonne gouvernance qui voudraient honnêtement parfois, malhonnêtement souvent, que l’on aille vers des actions beaucoup plus radicales et parfois extrémistes.
Cette évidence résulte de la dualité de l’être humain et des peuples à poursuivre, non pas d’objectifs contradictoires, mais un mélange d’objectifs. Si beaucoup réclament la plus grande liberté possible dans la responsabilité (seule bonne liberté), d’autres préfèrent que l’on décide pour eux dans un certain nombre de domaines et souhaitent être aidés dans leur existence quotidienne. De même chaque personne demande de la liberté mais aussi de la solidarité, de la responsabilité mais aussi de l’assistanat. Au niveau du peuple comme entité collective, on retrouve ce dualisme qui n’est pas contradictoire mais qui impose de trouver la juste mesure. Permettre à ceux qui ont l’âme conquérante de vivre l’aventure de la vie avec cette liberté d’entreprendre dans tous les domaines de leur propre vie. Donner à ceux qui ne se sentent pas capable ou qui n’en ont pas envie, une protection suffisante et un cadre de vie le meilleur possible. Et l’on pourrait multiplier les exemples.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de faire ici deux catégories de citoyens, les « entrepreneurs de vie » et les « assistés de l’existence » mais de reconnaître la réalité individuelle et sociale d’une société pluraliste et inégalitaire. C’est parce que les êtres humains se sont réunies en collectivité que l’assistance est un devoir en faveur des plus faibles afin de faire ou de tenter de faire de la majorité de ceux-ci de futurs entrepreneurs de vie, capables de se prendre en main et de porter eux-mêmes leur projet de vie.
Le Centre, pragmatisme politique
Souvent le Centre est présenté comme le vivier des opportunistes qui n’attendent qu’un strapontin ministériel. Si cela peut être vrai pour certains hommes politiques, beaucoup de Centristes demeurent fidèles à leurs engagements. Mais, si l’opportunisme est à proscrire, il faut en revanche pratiquer le pragmatisme.
Le pragmatisme est l’adaptation au monde qui nous entoure, une notion essentielle en matière politique. Défendre bec et ongle des notions dépassées et surannées n’a aucun sens comme le font certains partis politiques. Le pragmatisme c’est aussi une vision politique qui permet d’apprécier comment défendre au mieux ses valeurs et comment, surtout, les mettre en pratique. Il ne faut donc pas confondre l’opportunisme et le pragmatisme. Le premier n’est qu’ambition personnelle, le deuxième est ambition politique.
Ainsi, toute politique, pour être cohérente, c’est-à-dire orientée vers le meilleur résultat possible compte tenu des circonstances, doit être pragmatique. Un pragmatisme qui, bien évidemment, n’est par renoncement aux principes qui fondent cette politique.
L’internationalisme centriste
Le Centre est évidemment européen mais aussi internationaliste puisqu’il veut rapprocher les êtres humains, leur permettre de vivre leurs différences dans un lien social fort. De même, il est supranational et milite pour une Europe fédérale puis une Europe intégrée dans une vaste démocratie mondiale.
Beaucoup de gens éprouvent une grande crainte devant la « mondialisation » de l’économie dont on parle beaucoup en ce début de troisième millénaire (même si le phénomène est beaucoup plus ancien). Et il est vrai que celle-ci a de quoi engendrer quelques angoisses lorsque l’on sait qu’elle ne peut, dans sa forme actuelle, que bénéficier aux plus gros et aux plus riches, notamment aux entreprises multinationales. Ainsi, beaucoup d’intellectuels qui prônaient l’ouverture au monde en reviennent à un nationalisme et à la défense de valeurs pas toujours très consensuelles.
Ce repliement sur soi se comprend également dans la peur d’une perte d’identité. Et, là, nous touchons le problème central de ce mouvement de « mondialisation ». En effet, il n’existe aucune idéologie fédérative qui donne aux femmes et aux hommes de la planète l’envie de s’intégrer dans un vaste ensemble unique où ils trouveraient une civilisation et une culture identitaires fortes, propres à les contenter tout en respectant leur individualité.
Alors, au lieu de nier cette mondialisation, il faut travailler à lui donner une assise politique, à lui donner une dimension humaine et humaniste, à lui donner du sens. Car, au moment où les problèmes deviennent mondiaux, au moment où de nouveaux pays s’enrichissent et sont en demande de matières premières qui se raréfient, au moment où l’espèce humaine se trouve devant des choix, non pas de civilisation, mais de survivance, cette mondialisation est incontournable si l’on veut éviter un désastre mondial et des conflits sanglants.
Une véritable écologie pour protéger l’être humain
Gérer le monde et l’Humanité au juste équilibre, à la juste mesure est une nécessité car le monde est divers comme le sont les femmes et les hommes qui le peuplent. Le Centre qui place la vie comme valeur suprême est naturellement en faveur d’une protection de l’environnement de l’être humain.
Cependant, si la planète doit être gérée afin de la préserver, cette préservation doit servir avant tout les humains et non une « nature sacrée ». S’il faut respecter la planète, c’est principalement pour respecter les êtres humains. Mais faire de la planète un sanctuaire sans y inclure l’existence des êtres humains ou n’en faire qu’un élément parmi d’autres constitue un non-sens pour une société humaine dont le but est d’utiliser au mieux la nature pour le bien de la collectivité.
Reste que nous ne devons pas nous cacher la réalité d’une dégradation écologique souvent dramatique qui fait peser de lourdes menaces sur l’Humanité. Car l’être humain se présente souvent, depuis son apparition, sous les traits d’un être irresponsable qui crée les conditions de sa propre destruction au lieu de chercher à bâtir un environnement où il pourrait s’épanouir et vivre pleinement son existence terrestre. L’absurdité de la gestion actuelle de la nature et les agressions que les sociétés lui font subir depuis plus d’un siècle et, par voie de conséquence, aux êtres humains, en sont un exemple édifiant. La responsabilité individuelle et collective que le Centre revendique pour l’Humanité ne peut s’accommoder de cette irresponsabilité majeure.
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Plus les « valeurs de référence » d’une société sont fortes, moins elles sont nombreuses. Plus une société multiplie ses valeurs, plus elle devient complexe à ce niveau de référence de base, plus ces valeurs se diluent en lui faisant perdre son identité. Elle devient alors incapable, d’une part, de les respecter elle-même en tant que structure et, d’autre part, de les mettre en pratique sans interférences et même oppositions entre certaines de ces valeurs qui, au lieu de créer une émulation, paralysent son fonctionnement. Dans une société de liberté revendiquée par le Centrisme, cet axiome est primordial afin de garantir à tous un maximum de liberté. Toutes les valeurs de référence du Centre reposent sur le principe de base : le respect de la vie. Le respect de la vie c’est donc le respect de l’être qui est détenteur de sa vie (respect de l’intégrité physique, morale et psychologique). Le Centre place l’être humain au centre de tout et en fait, dans la communauté, une personne humaine, c’est-à-dire le sujet principal de la société qui reçoit de celle-ci respect, tolérance et solidarité dans sa liberté. Ainsi tous les sujets de la société (toutes les personnes humaines) qui forment la communauté se doivent respect, tolérance et solidarité et, en même temps, sont libres. C’est dans ce lien social qu’ils peuvent le mieux s’exprimer individuellement et collectivement. Ceci induit les « supra valeurs » d’une société humaine. La première est le principe, c’est la Vie. La deuxième est le Bien, la préservation de la Vie. La troisième est le Sujet central, la personne humaine. Et ces supra valeurs induisent les valeurs politiques du Centre. Les valeurs du Centre se fondent sur l’équité. Car, ni la vraie égalité, ni la vraie justice n’existent. En revanche, toute société doit rechercher l’équité, cette justice morale ou naturelle. Primauté de l’être humain : Ce n’est pas la primauté du politique sur l’économique ou le judiciaire, ni le contraire qui est le débat fondamental de nos sociétés. Non, le fondamental (au sens de fondement de nos sociétés) est la primauté de l’être humain. Une fois que celle-ci sera, non seulement, reconnue mais effective alors tous les autres débats annexes auront connu, naturellement, leurs résolutions. Cet être humain doit est reconnu comme une personne, c’est-à-dire libre et responsable (certains emploieraient les mots de droits et de devoirs) dans le cadre d’une communauté réunie par un lien social. A l’opposé de cet individualisme où la liberté fait nécessairement équipe avec la responsabilité, certains prétendent que le groupe, la collectivité doit primer sur l’individu. C’est même cette structure et cette organisation sociale qui ont dominé pendant des siècles. Pourtant, il semble évident que sans respect de l’individu, aucun collectif ne peut se justifier en tant que ce dernier agit pour le bien de tous, au moins, en théorie. Dès lors, l’équation ne peut être un collectif d’où résulte l’individu mais bien l’individu d’où résulte un collectif. Ce n’est qu’en respectant l’individu que l’on peut fonder le vrai lien solidaire qui est à la base d’un vrai collectif, c’est-à-dire admis et respecter par tous. Sinon, cela s’appelle une contrainte dont on ne peut espérer, au mieux, une révolte légitime, au pire, une soumission. Cela ne légitime pas pour autant un individualisme égocentrique. Car la liberté dans la responsabilité induit un devoir de solidarité qui est une autre manière de reconnaître la primauté de l’être humain. Le Centre propose une vraie politique de la vie, de sa défense, de sa protection et de son développement. Cette éthique promue ne se télescope absolument pas avec la liberté de la personne quant à son corps et à ses décisions qui la concerne. Néanmoins, le développement des sciences, notamment des sciences de la vie, impose que le postulat de la protection de la vie – et donc de la personne – soit la base de la réflexion éthique. Il ne s’agit pas d’interdire les choix qui relèvent de la personne mais d’empêcher les expérimentations et les commercialisations de l’humain dans un but uniquement financier. Réunir et unir : tout se fera en commun et il faut donc réunir les femmes et les hommes et les unir dans un but identique d’établissement de la meilleure société possible. Liberté et solidarité : un maximum de liberté dans la solidarité ; un maximum de solidarité préservant la liberté. Respect et tolérance : respecter l’autre, c’est lui donner sa qualité d’être humain à part entière et le reconnaître tout autant que se reconnaître soi-même son égal ; tolérer l’autre, c’est respecter ses différences parce que cet autre respecte les miennes. Le respect est fondamental dans les rapports humains. C’est la pièce maîtresse autour de laquelle s’articule la liberté, la solidarité et la tolérance. Il permet de créer un véritable lien social au sein d’une communauté. C’est tellement vrai que lorsque celui-ci n’existe pas, il faut malheureusement créer un catalogue sans fin de droits et de devoirs chapeauté par tout un système d’interdictions. Dans nos sociétés actuelles, comme le respect existe peu (et qu’il a même tendance à régresser du fait d’une valorisation jusqu’au-boutiste de l’individualisme hédoniste), on réglemente les rapports sociaux et les rapports directs entre deux individus, non pas par un lien social humaniste, mais par ce catalogue de droits et de devoirs qui n’en finit pas de s’allonger au fur et à mesure que la relation sociale se distend. Doit-on se féliciter, comme certains, de ce recours sans fin à ce juridisme qui aboutit à édicter sans cesse de nouvelles interdictions, l’interdiction étant, dans nos sociétés, le moyen le plus simple - le plus simpliste - et le plus expéditif qu’ait trouvé l’Etat de régler un problème, règlement qui, bien entendu, n’en est pas un dans la réalité. Ce catalogue de droits et devoirs n’est que la preuve de l’impuissance de nos sociétés à organiser harmonieusement les rapports entre leurs membres alors que les tenants de ce juridisme élevé au rang étrange de lien social parlent d’avancée de la civilisation ! Le respect devrait être la règle et les droits et les devoirs, l’exception. Alors, et seulement alors, nous serions dans une société totalement respectueuse de l’Humain. Comme le dit si bien Aristote, « Quand les hommes sont amis, ils n’ont plus besoin entre eux de justice ». En matière de mœurs où les évolutions sont diverses et nombreuses, la société doit adopter le double principe de la tolérance dans le respect de la personne. Chaque être humain a le droit de choisir sa vie tant que celle-ci s’inscrit dans la tolérance qu’il doit en retour de celle qu’il a reçu et dans le strict respect de la personne et donc de sa vie. Le respect de la personne concerne aussi bien son intégrité physique que psychologique ainsi que sa liberté. Dans toutes les questions de société, et notamment en matière de biotechnologies, cette vision doit être la base sur laquelle se forme le débat. Responsabilité : être responsable, c’est prendre notre destin en main, faire en sorte d’améliorer les choses, permettre au monde de progresser vers les valeurs de liberté, de solidarité, de respect et de tolérance, de bâtir un monde sûr, respectueux de tous les êtres humains, préservant la nature, préparant l’avenir des futures générations. Individualisme et lien social : l’individualisme, c’est garantir à l’individu son identité propre et la respecter dans tous les domaines (politique, économique, social, etc.) mais tout en l’incluant dans le lien social, donnée fondamentale de la vie en société. Car le lien social, à l’opposé d’un contrat social fait de droits et de devoirs si étendus aujourd’hui (et malheureusement nécessaires dans la plupart des cas) est une adhésion volontaire de chacun à la société et une charte collective de vie. Ce lien social est d’autant plus fort et plus indestructible qu’il est accepté volontairement. Individualisme et solidarité ne sont pas du tout antinomiques, bien au contraire, ils sont à la base de toute société équilibrée. L’individualisme garantit une liberté à l’individu, lui permettant de s’épanouir le plus complètement possible dans un environnement harmonieux et donc de vouloir faire le bien, ce que tend à faire tout être humain heureux, et donc à se sentir solidaire des autres. De la même manière, une solidarité totale permet de donner à tout être humain ce qu’il faut pour qu’il trouve son épanouissement personnel et qu’il se réalise le plus complètement possible, donc à être le plus libre possible. Cette théorie des deux extrêmes complémentaires permet de faire coexister les deux tendances naturelles de l’être humain : un désir d’autonomie et un désir de partage avec les autres êtres humains. Si l’individualisme ne trouve pas sa complémentarité dans la solidarité, si la solidarité ne s’harmonise pas avec l’individualisme, la société est alors déséquilibrée. Il faut être vigilant pour que l’un ne domine pas l’autre et que ce déséquilibre ne puisse rompre cette harmonie. L’individualisme et le lien social font de l’être humain, une personne humaine. Ce personnalisme est primordial pour comprendre la place de l’être humain dans la société. Mise en commun : personne ne s’en sortira de son côté, de même qu’aucun peuple, fut-il le plus puissant de la planète ne le peut. Il faut donc agir ensemble, mettre en commun le formidable génie humain pour bâtir la meilleure société possible, le meilleur monde possible. Fraternité internationaliste : c’est dans la réunion du monde entier que l’on construira la meilleure société possible pour tous, en s’organisant ensemble, en s’alliant, en se fédérant puis en en se fondant dans une même collectivité mondiale. Cette fraternité passe évidement par la construction d’une Europe fédéraliste, le grand défi du début du XXI° siècle pour tous les pays européens mais également par la mise en place d’une véritable gouvernance mondiale, prémisse d’une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre. Ceci n’est pas une douce utopie, c’est une exigence incontournable pour l’avenir de l’Humanité. |
- un humanisme intégral
(l’être humain, cause et but de toute société humaine);
- un libéralisme social
(la liberté solidaire);
- un réformisme
(l’ajustement continuel de la société);
- un pragmatisme
(gouverner à partir du réel);
- un progressisme
(améliorer les conditions de vie de tous);
- un personnalisme
(l’individu porteur de droits et de devoirs dans un lien social équilibré).
Ses principales valeurs sont
la Liberté, le Respect, la Solidarité et la Tolérance.
Son principe d’action politique est le Juste Equilibre qui peut se définir comme une bonne et pertinente répartition harmonieuse. Celui-ci ne s’intéresse pas à un hypothétique lieu géométrique axial mais vise à équilibrer la société afin d’y établir un consensus maximal au profit de tous les membres de la communauté. Il vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté complètement.
Sa règle comportementale est la responsabilité à la fois, dans son expression du droit à être responsable de sa vie ainsi que de ses choix et dans celle du devoir d’assumer ses actes.
Il est attaché à la démocratie républicaine représentative, délibérative et participative.
Il défend un exercice du pouvoir le plus proche du citoyen dans une mondialisation humaniste.
En France, il se prononce pour une république décentralisée, partie prenante d’une fédération européenne